54. Treize ans plus tard, le revoilà Avatar : The Way of Water

Je vous prévient que les propos partagés dans le texte qui suit  pourront présenter des "spoilers" pour ceux et celles qui n'ont pas encore regardé. 

Avatar en 2009

Je me rappelle encore de la toute première séance de cinéma en 3D en Tunisie en 2009. 

Maman nous avait réservé des tickets pour regarder le film AVATAR par le réalisateur Canadien; James Cameron.

Elle nous a également acheté des lunettes (un verre rouge et l'autre bleu, qui s'en rappelle?) et a tenu bon qu'on fasse partie de cette expérience unique. 

J'étais toute contente d'y aller afin de découvrir une révolution dans monde cinématographique.  

J'avais 15 ans à l'époque du premier Avatar donc, mes pensées étaient sûrement animées par le flux énorme des hormones qui marquent la période de l'adolescence. 

Tout ce dont je me rappelle c'est que j'ai regardé un film et que c'était "waw" ! 

Avatar en 2022

13 ans plus tard, j'ai grandit et mûrit (ou pas!) 

J'ai appris à regarder un film tout en analysant les messages que le réalisateur-ice voudrait faire passer à son audience, ainsi que les différentes approches et angles de critique (si on peut appeler ça comme ça!) 

En faisant attention aux répliques, je me suis rendue compte que le film met en exergue la cruauté de l'être Humain. 

En effet, "nous avons tué notre mère" comme Jake Sully a-t-il dit dans un échange avec un autre Avatar. Nous nous demandons pourquoi portons-nous encore des tee-shirts en décembre? 

Pourtant la réponse est bien claire, si on fait plus attention à nos actions quotidiennes et les conséquences de nos caprices humains sur la planète terre qui en a marre de nous héberger.

Nous sommes des destructeurs-ices par excellence. 

Bâtir, ébrancher, casser, polluer, brûler, tuer ...

Toutes ces activités sont devenues notre pain quotidien. 

Acheter, surconsommer, jeter, acheter de nouveau, produire, pour encore jeter ... 

Si notre quotidien était un livre, le titre serait "Détruire la Terre, vite et bien" 

Nous ne donnons de l'importance aux espaces verts que sur nos stories Instagram parce que ça fait joli #nofilterneeded 

Ceci pourrait ressembler à un texte inachevé parce qu'effectivement, je ne trouve plus les mots pour décrire à quel point le film m'a giflée par une vérité triste, grave et vraie en pleine gueule...

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